Les Islandais ont tout perdu. Riches comme pauvres, ils ont fichu leur gouvernement dehors et ils ne leur restent plus maintenant qu'à se soûler dans les bars en attendant la fin de l'hiver (très long et sombre dans ce pays) et l'arrivée de jours meilleurs. Pourtant, certains ont essayer d'y échapper en tentant de transformer leur tas de couronnes (la monnaie locale) en "actifs réels" : le seul fournisseur de Rolex a été pris d'assaut afin de sauver ce qui pouvait encore l'être.
Ne nous moquons pas, car un tel scénario pourrait nous concerner d'ici quelques années si la seule réponse apportée à la crise actuelle consiste en un surendettement de nos gouvernements. Déjà, le Royaume-Uni frissonne (un courant froid venu d'Islande ?). Les Pigs et l'Irlande voient leur note de crédit se dégrader, en attendant une possible chute de l'euro...
Ainsi, non par pure anticipation, mais surtout par méfiance, interrogeons-nous sur quelques-uns de ces "actifs réels" que l'on peut déjà acquérir pour éviter de faire la queue chez son joaillier le jour venu.
- Les métaux précieux : valeur refuge assez classique. Vous pouvez privilégiés ceux utilisés à des fins industriels (Palladium, Argent, Platine...) mais leur cours restent assez dépendants de la demande mondiale, ce qui reste dangereux en cas de gros ralentissement. Personnellement, je préfère l'or qui n'a d'autre usage que la thésaurisation. Sa valeur étant purement mentale, il risque de révéler tout son potentiel en cas de crise majeure. Les pièces cotées sont sans doute plus facile à revendre que les bijoux, mais bien sûr vous avez aussi les lingots. Comme on n'est jamais trop prudent, en cas de grosses sommes, préférez un stockage dans un pays neutre et/ou peu endetté. Évitez si possible de tout stocker dans un coffre de votre banque, car vous serez alors bien malin en cas de faillite généralisée du système bancaire.
- Les objets de collection : monnaies rares, montres suisses, bijoux, antiquités, tableaux de maîtres... il y en a pour tous les budgets. Ces objets ont l'avantage de faire l'objet d'une côte relativement stable. Attention cependant aux effets de mode et à la formation de bulles (notamment pour certains artistes). Ainsi, il s'agit sans doute d'un placement plus risqué que le premier, mais vous pouvez jouir au quotidien des biens acquis, ce qui apporte une sorte plus-value mentale. Bref, dans le cadre d'une diversification de vos actifs, faites-vous plaisir si vous le pouvez.
- L'immobilier : vous vous dites que je suis fou de parler de ce marché dans un contexte d'éclatement de bulle comme nous le vivons. Et bien, il y a peut-être quelques miettes à ramasser. Certes, cela paraît encore un peu précipité. A moins que vous soyez un négociateur féroce capable de casser les prix, il vous faudra encore attendre quelques années. S'il faut éviter, les marchés qui sont clairement tombés à cause d'une surproduction (Espagne), un bien immobilier représente l'avantage d'être bien réel quand il est acquis à son juste prix, surtout dans l'optique de l'habiter soi-même. Ne pas être mis dehors ou ne plus pouvoir payer un loyer devenu indécent, voilà des problématiques bien réelles. A défaut de vous rapporter de l'argent, cet investissement vous apportera au moins un toit. Si vous empruntez, attendez que la baisse des taux soit répercutées par les banques. Avec un peu de chance, en signant un taux fixe, vous bénéficierez d'un probable retour de l'inflation (nécessaire à terme pour alléger le surendettement des Etats) qui diminuera le coût des intérêts.
- Le reste : vous pouvez oublier les actions, les obligations, les devises étrangères, les certificats sur matières premières (en effet, le blé ou le riz vont certainement monter, mais il n'est pas très pratique d'en acquérir physiquement). Tout ceci n'est que virtuel et condamné à s'évaporer en cas de gros traumatisme. Si vous ne me croyez pas, parlez-en aux Islandais !
E.B. // Moneyzine
Ne nous moquons pas, car un tel scénario pourrait nous concerner d'ici quelques années si la seule réponse apportée à la crise actuelle consiste en un surendettement de nos gouvernements. Déjà, le Royaume-Uni frissonne (un courant froid venu d'Islande ?). Les Pigs et l'Irlande voient leur note de crédit se dégrader, en attendant une possible chute de l'euro...
Ainsi, non par pure anticipation, mais surtout par méfiance, interrogeons-nous sur quelques-uns de ces "actifs réels" que l'on peut déjà acquérir pour éviter de faire la queue chez son joaillier le jour venu.
- Les métaux précieux : valeur refuge assez classique. Vous pouvez privilégiés ceux utilisés à des fins industriels (Palladium, Argent, Platine...) mais leur cours restent assez dépendants de la demande mondiale, ce qui reste dangereux en cas de gros ralentissement. Personnellement, je préfère l'or qui n'a d'autre usage que la thésaurisation. Sa valeur étant purement mentale, il risque de révéler tout son potentiel en cas de crise majeure. Les pièces cotées sont sans doute plus facile à revendre que les bijoux, mais bien sûr vous avez aussi les lingots. Comme on n'est jamais trop prudent, en cas de grosses sommes, préférez un stockage dans un pays neutre et/ou peu endetté. Évitez si possible de tout stocker dans un coffre de votre banque, car vous serez alors bien malin en cas de faillite généralisée du système bancaire.
- Les objets de collection : monnaies rares, montres suisses, bijoux, antiquités, tableaux de maîtres... il y en a pour tous les budgets. Ces objets ont l'avantage de faire l'objet d'une côte relativement stable. Attention cependant aux effets de mode et à la formation de bulles (notamment pour certains artistes). Ainsi, il s'agit sans doute d'un placement plus risqué que le premier, mais vous pouvez jouir au quotidien des biens acquis, ce qui apporte une sorte plus-value mentale. Bref, dans le cadre d'une diversification de vos actifs, faites-vous plaisir si vous le pouvez.
- L'immobilier : vous vous dites que je suis fou de parler de ce marché dans un contexte d'éclatement de bulle comme nous le vivons. Et bien, il y a peut-être quelques miettes à ramasser. Certes, cela paraît encore un peu précipité. A moins que vous soyez un négociateur féroce capable de casser les prix, il vous faudra encore attendre quelques années. S'il faut éviter, les marchés qui sont clairement tombés à cause d'une surproduction (Espagne), un bien immobilier représente l'avantage d'être bien réel quand il est acquis à son juste prix, surtout dans l'optique de l'habiter soi-même. Ne pas être mis dehors ou ne plus pouvoir payer un loyer devenu indécent, voilà des problématiques bien réelles. A défaut de vous rapporter de l'argent, cet investissement vous apportera au moins un toit. Si vous empruntez, attendez que la baisse des taux soit répercutées par les banques. Avec un peu de chance, en signant un taux fixe, vous bénéficierez d'un probable retour de l'inflation (nécessaire à terme pour alléger le surendettement des Etats) qui diminuera le coût des intérêts.
- Le reste : vous pouvez oublier les actions, les obligations, les devises étrangères, les certificats sur matières premières (en effet, le blé ou le riz vont certainement monter, mais il n'est pas très pratique d'en acquérir physiquement). Tout ceci n'est que virtuel et condamné à s'évaporer en cas de gros traumatisme. Si vous ne me croyez pas, parlez-en aux Islandais !
E.B. // Moneyzine
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